2016, l'année de la baise
Loin d'être choquée par tout ce que j'entends ou ce que je vois.
D'ailleurs, heureusement, je ne vois pas tout, mais juste des bribes ... et c'est bien suffisant.
Envie d'aborder un sujet assez délicat dans cette société paradoxale où les interdits sont nombreux mais, où de l'autre côté, la liberté sexuelle est à son apogée. Envie de papoter avec les quelques lecteurs de ce blog à ce sujet.
Avant toute chose, voici les grandes lignes de mon profil: 32 ans, sans religion ni dogme, juste le respect et la liberté...suis assez crue et ouverte d'esprit.
Pour moi, chacun fait ce qu'il veut, l'essentiel étant que ça le rende heureux.
Je ne cherche pas à me positionner, mais à ouvrir un débat au sujet du sexe en 2016 et de sa libération totale à l'aide du web.
Internet, selon mes observations, permet de griller pas mal d'étapes depuis la séduction jusqu'au passage à l'acte sexuel. En gros, après 2 soirées d'échanges de messages en ligne, beaucoup sont prêts à se déshabiller en visioconférence ou bien même en rencontre réelle.
Les Amis inscrits sur des sites de rencontres, qu'ils soient jeunes ou plus âgés, s'initient à cette nouvelle conception du sexe. Au début, ils sont tous surpris par cette nouvelle ère et par ses pratiques. Petit à petit, ils apprivoisent cette nouvelle façon d'aborder, de séduire qui très vite cible les questions sexuelles:
"pratiques-tu la sodomie?", "veux tu faire un plan à trois?", "envoie une photo de ta teucha stp... ", "... de même avec la teub..."
Conception où tout est permis, conception où les conquêtes sont un trophée (pour les mâles comme pour les femelles) , conception où le corps se prête le temps d'un soir, pour ne pas dire le temps d'un coup de b...
Et puis... voilà, ils enchâinent, cumulent les expériences, les trophées, sont contents car non engagés, ce qui est, certes, un confort... Mais cela les remplit-il vraiment ? Une poupée gonflable japonaise ne ferait-elle pas l'affaire ? En plus, il faut avouer qu'elles sont très bien conçues ces poupées!
Côté humain, que reste-t-il ? On tchate en ligne, on s'envoie des selfies incongrues d'orifices ou de phallus, on se rencontre, se saute dessus, badaboum! Puis, on se jette, et on recommence avec un(e) autre. C'est de la consommation d'humain en quelques sortes?
Il fût une époque où les femmes se sont battues pour avoir les mêmes droits que les hommes, c'est bien. Après, était-il nécesasire que les femmes deviennent aussi dirigées par le bas de leur ventre.. ? Egales en droits avec les hommes oui, mais pas en animalité, ça aurait été mieux.
Etait -il nécessaire qu'elle s'abaisse à cela elle aussi ? Sans vouloir paraître "rétro-cruche", côté mâle, comme côté femelle, nos corps sont devenus de la marchandise. C'est là que je trouve tout cela un peu crado. Le porno est devenu banalisé, car, excusez'moi si je suis peut être mijorée, mais foutre mon téléphone entre mes cuisses, et faire une photo de mes orifices génitaux... faut l'faire quand même , non ??!! et surtout... l'envoyer à un inconnu !!
Il fût un temps où seuls les acteurs pornos étaient capables de se montrer dénudés en images à la télévision... Mais là, non, c'est banal, c'est ok, tout va bien, des culs, des seins, des teucha à foison sur le web, par viber, par sms, par whatsapp, par meetiX, j'en passe, mais tout va bien !!
Serait-ce un moyen aussi illusoire que l'alcool, la drogue pour oublier la réalité ?